Port des Barques
vendredi 29 décembre 2023
Marilyne Bertoncini, cette fable de cendre ou de sable sous nos pas
vendredi 22 décembre 2023
Arthur Rimbaud, un épisode de sa vie rapporté par Segalen, son contemporain
vendredi 15 décembre 2023
Michel Butor, excusez-moi si je dérange ou si je suis encore en avance
vendredi 8 décembre 2023
Alain Borne, avec celui qui vient de la campagne verte et blanche
vendredi 1 décembre 2023
Isabelle Lévesque, le monde est sans couture, c'est notre regard qui la plisse
vendredi 24 novembre 2023
Jeanne Benameur, quand les fragments de ce monde s'offrent à moi, je suis du côté du silence
vendredi 17 novembre 2023
Lettre de Madame du Deffand à Monsieur de Voltaire
vendredi 10 novembre 2023
Armen Tarpinia, soyez de terre aimante, ainsi commence le bonheur !!
vendredi 3 novembre 2023
Jean-Claude Pirotte, toujours ce rêve d'être ailleurs . . .
lundi 30 octobre 2023
Erick de Rubercy, hommage à l'art des jardins et de ses jardiniers
vendredi 27 octobre 2023
Christophe Mahy, qu'aurait-il d'autre au-delà de ce qui fuit sans retour ?
vendredi 20 octobre 2023
Pierre Reverdy, quand un nuage passe trop bas
vendredi 13 octobre 2023
Jean-Yves Masson, quand la nuit profonde tend sa toile au coeur du monde
vendredi 6 octobre 2023
Pierre Reverdy, et si personne ne remarquait ce qui reste derrière un masque blanc ?
vendredi 29 septembre 2023
Jean-Claude Pirotte, il a si peur du noir qu'il y plonge en courant
vendredi 22 septembre 2023
Yves Namur, quand elle viendra vous la reconnaîtrez à ses blessures.
vendredi 15 septembre 2023
Comment Jacques Ancet, face à un souffle frais, attendit vaillamment le dénouement.
mardi 12 septembre 2023
Lettre de Madame du Deffand à Monsieur de Voltaire, en date du 12 octobre 1772
vendredi 8 septembre 2023
Judith Chavanne, on ne sait jamais à quoi tient, à quoi se ressource notre courage
vendredi 1 septembre 2023
C.F. Ramuz, qu'est-ce qu'écrire, sinon faire vivre ?
vendredi 25 août 2023
Michel Merlen, en hommage à la belle terre aux seins ronds en feu
vendredi 18 août 2023
Jean-François Mathé, là tout de suite et pas plus tard, tu voudrais savoir
vendredi 11 août 2023
Wallace Stevens, quand le poème prend la place d'une montagne
vendredi 4 août 2023
Claudine Bohi, le fleuve toujours est dans la pluie du désir
vendredi 28 juillet 2023
Mireille Fargier-Caruso: Jusqu'au bout viser plus que le possible et trouver du sens à l'insensé
vendredi 21 juillet 2023
Pierre Reverdy, quand le vent roucoule pour l'oreille sourde qui l'accueille
vendredi 7 juillet 2023
Marina Tsvétaïéva, les haillons se déchirent partout où le ciel est bleu
Partout vont les routes,
Dans la forêt, les déserts,
Tôt et tard.
Les hommes les empruntent
Les chariots aussi
Tôt et tard.
Les pieds des voyageurs
Piétinent le sable et l'argile,
Le silex et la boue...
Qui est pauvre au gré du vent ?
Chacun sur la grande route -
Est un prince travesti !
Les haillons se déchirent
Partout où le ciel est bleu,
Où le Seigneur est juge.
Tant pis! Baise ma bouche,
Puisque Dieu ne t'a pas épargné
De moi, mon amour.
Sur la même route
Un chariot nous traînera tous --
Tôt ou tard.
5 avril 1916
Marina Tsvétaïéva, in Le ciel brûle, nrf, Poésie / Gallimard, octobre 1990, p.60/61
Je vous convie à lire également le très bel article rédigé par Jacques Décréeau à propos de la poétesse, paru en 2011, sous le titre Marina Tsvétaïéva, L'oiseau- Phénix, paru sur La Pierre et le sel.