Mais l'après-dinée, tout simplement: l'heure où tu
descends les degrés silencieux de ma prévenance. Le
ciel de l'été longuement persiste, vidé de son astre. J'y
perds le fil d'un martinet, solde ces couleurs qui me re-
viennent défaillantes et blondies. Tu m'envahis d'ombre
et de mémoire. Tous les sentiers me montent à la tête.
in L'entretien devant la nuit, Poèmes 1968-2013, Les Hommes sans
Épaules éditions, 2014, p.108
Épaules éditions, 2014, p.108
Paul Farellier est le lauréat 2015 du Grand Prix de Poésie de la SGDL pour l'ensemble de son œuvre avec ce livre.
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