Port des Barques
lundi 29 février 2016
Liliane Wouters, en guise d'adieu
Apprenant par Poezibao, le décès de Liliane Wouters, survenu, hier, 28 février 2016, je m'empresse de lui rendre un dernier hommage avec deux de ses poèmes, parus dans Derniers Feux sur terre en 2014, chez Le Taillis Pré.
Il paraît qu'en mourant nous reverrons
le film accéléré de notre vie.
Je ne sais pas, je ne suis jamais mort
ou seulement un peu ce que je fus souvent.
Que reverrai-je à ce moment?
Sûrement pas les grands spectacles
D'un monde pris dans le chaos
mais les petits évènements
qui nous marquèrent au fer rouge
et qui brûlent toujours en nous.
in Derniers feux sur terre, Le Taillis Pré, 2014, p.33
Comment le dire simplement
sur les milliards d'instants de notre vie
presque tous sont des bulles
qui crèvent aussitôt.
D'autres – très peu – durent toujours
pris dans le fleuve qui nous porte
ils sont déjà l'éternité.
ibid p.34
La poésie fait partie de ces instants précieux gravés dans l'encre de nos mémoires, dont nous vous sommes infiniment reconnaissants, chère Liliane Wouters.
Pour retrouver l'article précédent sur l'auteur, il vous suffit de cliquer sur le lien indiqué plus bas.
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