TU REVIENDRAS des feuilles mortes
comme l'on rentre à la maison
encore
et le soleil caresse les ors
de ces sols d'automne où le sublime
s'attend à disparaître
soudain
il fera froid
la nuit sera tombée
et tout autour tu chercheras des yeux
une présence disparue
c'est ainsi que sans cesse
ton chemin ne croisera plus le mien
par le simple effet du sourire
du regard
qui restitue en secret le bonheur
d'exister.
in Le marcheur de l'oubli, L'oubli, Lanskine, 2006, p.83
Ce recueil de poèmes de Paul de Brancion, paru en avril 2004, s'accompagne de cantates profanes de Gilles Cagnard, enregistrées à l'Auditorium de Pigna en Corse, qui s'en inspirent.
Un nouveau recueil de l'auteur, Concessions chinoises, vient de paraître chez Lanskine.
Bibliographie :
- Le Marcheur de l'oubli, Lanskine 2006
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