Il y a du vif
Dans l'air ce matin
Tout bouge et peut-être
Que le monde change
Pour de vrai dit-on
On range les peines
Les soucis les rides
Et dans la cabane
Les vieux géraniums
Ont du rouge au front
Peut-être va t-on
Voir enfin les hommes
Se donner la main
Pour d'inouïs partages.
in Le Prince des lisières, Chap. III, Un cœur en hiver, Rougerie 2007, p.41
Même l'hiver parfois
Tout devient
Clair
On jette au dehors
La nuit la poussière
Les sentiments bas
Usure et gravats
On fait la lumière
Et c'est un printemps
Qui vous naît au cœur
Avec la musique
Des jours bienheureux.
ibid Chap. IX, Nouvelles de l'eau qui dort p.93
Entre nos murs
Il y a des prairies heureuses
Un temps qui remonte à la source
Une légèreté d'enfance
Et des ancêtres sans visage
Qu'une musique ancienne habite
Il y a foule entre nos murs
Tout un pays se met en marche
Moi je ne rêve qu'aux terrasses
D'où je verrai la mer immense.
ibid Chap. I, D'entrée de jeu l'été, p.25
Pour en savoir plus sur Hélène Cadou (1922-2014) n'hésitez pas à ouvrir le lien suivant, qui vous mènera à un article intitulé À contre silence, rédigé par mes soins pour le blog La Pierre et le sel, en mai 2012.
http://pierresel.typepad.fr/la-pierre-et-le-sel/2012/05/h%C3%A9l%C3%A8ne-cadou-%C3%A0-contre-silence.html
Bibliographie :
- Le Prince des lisières, Rougerie, 2007
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