Photo de Roselyne Fritel, été 2020.
La trame
Une main, d'un mouvement rythmique et sans pensée, jetait ses cinq doigts vers le plafond où
dansaient des ombres fantastiques.
Une main détachée du bras, une main libre, éclairée par la lueur du foyer qui venait de plus bas –
et cette tête innocente et vide qui souriait à l'araignée activant dans la nuit son chef-d'œuvre
inutile.
in La liberté des mers, Poésie-Gallimard, p.49, 2003
sur internet:
http://lintula94.blogspot.com/2017/01/pierre-reverdy-une-voix-dans-loreille.html
http://lintula94.blogspot.com/2018/08/pierre-reverdy-quand-on-une-fois-ouvert.html
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire