Dès que le soir se blesse
aux syriens
Je ne sais plus s’il nous reste un récit au cœur des miroirs
ou encore un enfant oublié
L’encre est blanche dans nos artères
Ce que nous croyons connaître, nous l’ignorons
et dès que nous saignons, naît de nous un écho anonyme
Il se mêle à l’odeur de la nuit de mars
entre la poudre à canon et les larmes
Quand je grandirai, je serai une étoile
Ainsi parle la trace de la balle laissée dans la chair
Il ne vous servira à rien d’ouvrir mes brouillons
et de veiller tard en compagnie des nuages
jusqu’à mon retour
Qu’un seul exilé appelle ses frères
et le soir se blesse
Poéme traduit de l’arabe ( Syrie) par Salah AL Hamdani et Isabelle Lagny
https://www.lesinrocks.com/2018/01/23/livres/omar-youssef-souleimane-un-auteur-contre-coran-111036225/
http://pierresel.typepad.fr/la-pierre-et-le-sel/2013/12/revue-recours-au-po%C3%A8me.html
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