ô temps ô seul chemin d'un point à l'autre
Si l'on me laissait faire j'aurais vite changé
Le coeur des hommes et partout il n'y aurait plus
Que de belles choses
Au lieu de fronts courbés au lieu de pénitences
Au lieu de désespoir et de prières il y aurait partout
Les reliquaires les ciboires les ostensoirs
étincelant au fond des rêveries comme ces
Divinités antiques dont le rôle poétique
Est près d'être terminé
Si on me laissait faire j'achèterais
Les oiseaux captifs pour leur rendre leur liberté
Je les verrais avec une joie sans mélange
Prendre leur vol et n'avoir pas même l'idée
D'une vertu nommée reconnaissance
A moins que ce ne soit gratitude.
Poèmes inédits
Textes et poèmes mis en images par Yael van den Hove, La Renaissance du Livre, mai 2003.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire