Que la rose soit nourrie de regrets
Ou du simple bourdonnement de l'abeille,
Quelle soit fermée sur l'obscurité
ou les ailes du froid,
Quelle parle dans le vide
Ou qu'elle donne sa voix aux oiseaux,
Quelle pleure, quelle danse
Où qu'elle marche sur nos blessures,
Peu importe ce que fait aujourd'hui la rose
ou ce qu'elle ne fait pas,
Peu importe tout cela
Car seule la rose grandit encore dans le poème.
in La Revue Autre Sud, juin 20004 , n°25, p.18
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