seule reste l'odeur des mégots;
quand les noires idées s'installent,
quand mon coeur veut s'enfuir
se jeter dans le vide :
à ce moment, tu me portes.
Parfois je perds mes mots
et rien ni personne ne les retrouve.
Mais tu envoies des gens me dire :
"Quelqu'un te demande".
Puis tu portes mon coeur
et tu laisses la rumeur dehors ;
tu adoucis les coups,
tu fais sortir tout le monde ;
et tu ouvres les fenêtres
pour faire entrer le silence en cachette.
La nuit,
quand les pensées m'envahissent,
tu cognes doucement à la porte de mon coeur,
et tu attends
de m'entendre.
Hawn Jidhol il-Gawwi, Ici arrivent les mouettes, Adrian Grima, traduction Elisabeth Grech,
Fondation de Malte.
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