Ainsi consentons-nous à la parole du vent; à cette
lumière fragile que hisse notre langage. Et qui s'in-
quiète de tant de vide comme le soleil surpris de
n'éclairer qu'un gouffre. O terres que ne venez-vous
pas, et l'océan avec vous? Nous savons que ces eaux-
là se fomentent sur le sable, que même l'absence est
créatrice. Et les herbes. Notre silence.
Par ces mots de lisière se gagne la présence. La source
fraîche dans les mûriers après le dernier campement.
in
Le salut à l'hôte, éditions Folle Avoine 1989
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